UN PEU D’HISTOIRE :
Lors de la réalisation du projet de résidence « Les Sénioriales » au début des années 2000, le promoteur disposait d’une parcelle de 3 ha qui lui permettait de construire 88 villas avec les aménagements prévus (piscine, club house, parking, etc…).
Il lui fut interdit de construire sur une partie est du terrain, de 1,8 ha, pour motif que les Bâtiments de France ne veulent pas de construction qui gène la visibilité du cloître de St Genis et que la zone est inondable, ne laissant que 1,2 ha pour la construction d’une tranche qui ne pouvait comporter que 36 villas.
La parcelle « inconstructible », cadastrée a62, est donc restée vierge de toute construction.
Pendant le mandat de Michel BERDAGUER, « Les Sénioriales » ont proposé de céder cette parcelle à la mairie pour 1€ symbolique à condition que ce terrain reste en état de terrain simplement entretenu puisqu’ils n’avaient pu construire, ce qui fut accepté et garanti, mais seulement de vive voix !
CHRONOLOGIE DES EVENEMENTS :
Obtenir une salle polyvalente digne de ce nom c’est une aubaine pour St Genis, mais pourquoi l’installer dans une zone inondable qui jouxte une zone habitée et pourquoi d’un seul coup ne serait-elle plus gênante pour la visibilité du Cloître ?Cette modification du POS (passer de zone 1NAc en 1NAg) permet de passer le COS de 0,3 à 1, c’est à dire que les 18000 m2 de la parcelle peuvent être construits (plusieurs bâtiments sont possibles) et de plus la hauteur maxi qui était de 9 m passe à 13 m.Quelle ambition folle pousse notre Maire à envisager de tels projets ??
Cette salle polyvalente qui va obligatoirement générer des nuisances devrait être installée près du stade par exemple.
Les autres communes « sortent » ces salles du périmètre urbain, mais notre Maire envisage son installation près d’une zone habitée.
Le Commissaire Enquêteur, après avoir recueilli près de 60 observations négatives, y compris des contre propositions, mais ne se fiant qu’aux avis des services publics, concluait à un avis favorable !
Après quelques dysfonctionnements communaux pour obtenir le compte rendu de l’enquête publique sur la modification N° 5 du POS,
nous faisons les observations suivantes :
Dans son rapport du 06 juillet 2011 :
« Le commissaire enquêteur donne un avis favorable avec les recommandations suivantes :
– Un écran végétal devra être mis en place le long de la limite séparative ouest
– Le projet devra être éloigné le plus possible de cette limite ouest »
Analysons ces recommandations :
« Un écran végétal devra être mis en place le long de la limite séparative ouest »
Si l’on veut protéger les Sénioriales des nuisances visuelles et sonores, c’est un mur anti-bruit qu’il fallait prévoir, mais les résidents qui habitent en limite séparative peuvent dire adieu aux levers de soleil et à la vue depuis leur salon, quoiqu’un écran végétal devant leurs fenêtres arrive au même résultat mais qu’en plus il ne protège pas des nuisances sonores !
« Le projet devra être éloigné le plus possible de cette limite ouest «
Cela ne va pas être facile car la DDTM précise que le secteur est soumis à un risque d’inondation et que « la salle polyvalente peut-être autorisée sous réserve de l’éloigner au maximum du ravin de la Barnède » (qui est à l’est de la parcelle)
Cela veut dire que le projet devra se rapprocher de la limite ouest, c’est à dire se rapprocher des Sénioriales !
Septembre 2013
En audience du 23 septembre 2013, le Tribunal Administratif de Montpellier concluait en rejetant notre demande, considérant que la simple modification N°5 du POS n’est pas contestable.
Dans l’attente, c’est le permis de construire de la salle polyvalente sur cette parcelle que nous pourrons examiner le moment venu.
L’ADREP abandonne donc la demande de déplacement de la salle polyvalente, respectant cette décision, mais jugeant quand même cette implantation inadaptée.
A notre demande, nous avions pu fixer un rendez-vous le 02-12-2014 avec M. CARRERE, Directeur des Services Techniques de la Communauté des Communes, pour connaître les particularités de ce dossier.
Les événements climatiques de fin novembre 2014 ayant fortement touché Argelès, nous avons été amenés à reporter le rendez-vous.
Encore une fois nous n’avons pas réponse à nos questions.